Dans la collection de ba
2013 - Corto Maltèse : projet pilote pour Casterman
Planche originale
2013
Encre de Chine
29 x 41 cm (11.42 x 16.14 in.)
Lien copié dans le presse-papier !
Inscriptions / Signatures
signé Christophe Blain
Commentaire
Narration , rythme et vie font de cet exercice resté inédit un magnifique hommage au Corto d'Hugo Pratt.
Deux superbes planches du génial Blain réalisées avec Sfar au scenario, pour un essai en deux planches présenté à la demande de Casterman afin d'imaginer une continuité des aventures de Corto, et non comme un simple spin off, de la série.
Le contexte de création de cette double page ?
Lisez l'avis de Sfar donné sur sa page facebook en date du 09/08/2015, :
"Bonjour et pardon! Je m'étais promis de rester silencieux au sujet de l'affaire Corto Maltese, mais ces deux pages sont sur internet depuis hier et je vois la communication officielle les présenter comme un "projet refusé par Casterman car trop original". Face à cette communication mensongère je ne vois pas pourquoi je garderais le silence. Casterman nous a engagés Christophe Blain et moi pour faire un essai sur Corto Maltese. Dès le début j'ai produit cette citation de Hugo Pratt, dans le livre de Petitfaux, dans laquelle Hugo disait que si un jour on reprenait Corto Maltese il faudrait le changer autant que Franck Miller avait changé Batman. Par souci de fidélité à Pratt j'ai travaillé sur les dernies crayonnés de Pratt qui représentait un jeune Ghandi avocat en Afrique du Sud, défendant Corto Maltese. Casterman était enthousiasmé par ce projet. Puis on nous a appris que l'héritière de Hugo Pratt avait engagé depuis un an deux autres auteurs qui travaillaient sur une reprise beaucoup plus servile de Corto Maltese: faire comme pour la reprise de Blake et Mortimer, faire à l'identique pour que surtout le lecteur ne voie pas la différence. Il n'a jamais été question de la qualité des projets respectifs, ni de projets mis en concurrence. Patrizia Zanotti avait donné son accord à un autre projet plus d'un an AVANT que Casterman ne nous engage. Casterman nous a engagés en tentant de "passer en force" et nous ne l'avons compris que lorsque nous étions déjà au travail. Christophe Blain a dû rencontrer Patrizia Zanotti qui n'en avait absolument rien à fiche de ses pages puisqu'elle ne souhaitait pas se déjuger vis à vis d'un autre duo d'auteurs. J'ai refusé d'assister à l'entretien car j'avais peur de dire à ces messieurs dames mon sentiment sur leur façon de procéder. J'étais resté silencieux jusqu'à aujourd'hui mais lire partout qu'il s'agit d'un "projet refusé" me semble un peu fort! Il est vrai qu'à l'issue de ce pataques Casterman nous a proposé de mener notre série en parallèle à l'autre, il est vrai que j'ai refusé car ça me semblait insultant pour les deux équipes d'auteurs et pour Corto Maltese. Il ne m'appartient pas de dire quel aurait été le choix de Hugo Pratt. Et j'avais tout oublié de cette histoire avant de voir les pages dans les réseaux sociaux ce matin. Je souhaite le meilleur aux duo qui reprend Corto et qui sont totalement innocents dans cette affaire. J'espère que ces quelques lignes inciteront mes amis de chez Casterman à se comporter un peu mieux dans l'avenir, ou bien c'est moi qui me fais une trop haute idée des responsabilités d'un éditeur. Quelques lignes de vérité au milieu de la langue de bois, parfois, ça fait du bien." dixit Joann Sfar
Avis qui fut relayé le jour même par Le Figaro sur :
http://www.lefigaro.fr/bd/2015/08/10/03014-20150810ARTFIG00183-quand-joann-sfar-et-christophe-blain-travaillaient-sur-corto-maltese.php
La réaction de Casterman par la voix de Benoit Mouchard via Facebook ne s'est pas fait attendre...
La voici telle que rédigée le 12/08 :
"J'ai découvert tardivement le post de Joann Sfar sur Facebook, puis différents messages à ce sujet. Tout d'abord, il me semble important de préciser que ce n'est pas le fait de Casterman si les deux pages d'essai de Christophe Blain sont apparues en ligne : quand on lit le post de Joann Sfar, on pourrait le croire. C'est faux. Nous n'avons JAMAIS communiqué sur ce projet. Et nous n'avions AUCUN intérêt à ce que ces pages apparaissent sur le web. Pour le reste, voici la chronologie des faits :
Je prends mes fonctions de directeur éditorial le 23 mars 2013. Je croise Joann Sfar au Salon du livre de Paris deux jours plus tard. Nous parlons pour la première fois depuis de nombreuses années et, en le quittant, je lui lance quelque chose comme : « ça te dirait de réfléchir à Corto ? ». Le lendemain, il me contacte par téléphone : étais-je sérieux ? Eh bien, oui, pourquoi pas ? Deux ou trois jours plus tard, Joann m'adresse une belle lettre qui expose son projet de collaboration avec Christophe Blain, que je trouve intéressant. À ce stade comme à chacune des autres étapes de ce projet, nous savions tous que cette initiative ne pourrait évidemment pas se concrétiser par une publication sans avoir été validée par l'ayant-droit d’Hugo Pratt : toutes les personnes concernées en étaient parfaitement conscientes. Prétendre le contraire n'est pas vrai.
Je rencontre Patrizia Zanotti la première semaine d'avril 2013, à Bologne. L'entrevue est brève, mais je lui fais lire la lettre de Joann. Elle trouve l'idée originale. Mais elle m'apprend à ce moment que Juan Díaz Canales a écrit le synopsis d'une nouvelle aventure de Corto quelques années plus tôt et que le projet a été suspendu sine die, le dessinateur idéal n’ayant pas été trouvé. Patrizia repart à New York, et nos contacts sont uniquement téléphoniques jusqu'en juin.
Il est vrai que nous avons ensuite continué à échanger avec Joann et Christophe ; nous les avons incités à faire un essai, que nous avons présenté à Patrizia en juin 2013. Elle était sous le choc : c'était la première fois qu'elle découvrait des pages de bande dessinée avec Corto sous le crayon d'un autre que Pratt. Elle a aimé ces deux pages, mais elle nous a fait savoir après un temps de réflexion qu'elle se sentait engagée moralement avec Juan depuis de nombreuses années. Le synopsis de celui-ci était bon et elle avait désormais une idée du dessinateur. À l'automne 2013, j'ai donc annoncé à Joann et Christophe que leur projet n'avait pas été retenu. Ce qui a motivé ce refus, c'est le respect d'une parole donnée par Patrizia envers un auteur et nullement un rejet artistique ou des considérations commerciales.
En décembre 2013, nous avons reçu les pages d'essai de Ruben Pellejero qui ont achevé de tous nous convaincre de la pertinence de ce choix.
Je regrette que tout ceci soit désormais sur la place publique, pour des raisons qui m'échappent et que je ne veux même pas chercher à comprendre.
Je trouve en tout cas inexcusable qu'un auteur puisse dénigrer le travail de ses confrères a priori, au seul regard de quelques images. En tant qu'éditeur, je ne peux pas admettre que l'oeuvre d'auteurs avec lesquels je travaille soit attaquée aussi injustement : le livre que nous publierons en septembre prochain est une vraie réussite artistique et littéraire. C'est une reprise qui parvient à être personnelle et originale tout en restant fidèle à l'esprit de Pratt. Si nous éditons cette nouvelle aventure de Corto, "Sous le soleil de minuit", c'est d'abord parce que c'est une bonne histoire, solide, documentée, pleine de rebondissements, avec des dialogues percutants et une atmosphère formidable ; c'est aussi parce que c'est un livre dont les dessins superbes ont l'humanité, la grâce, la justesse et la noblesse propres au style de Rubén Pellejero. Personne n'a demandé à ce grand artiste d'imiter Pratt et il s'est d'ailleurs bien gardé de le faire, comme vous le découvrirez en lisant le livre.
Pour ma part, je ne souhaite plus m'exprimer publiquement sur cette affaire, non pas « par langue de bois » mais parce que ce qui importe, c'est d'abord ce nouveau livre, qui doit pouvoir rencontrer son public dans les meilleures conditions, sans préjugé."
dixit Benoît Mouchart, Directeur éditorial bande dessinée des éditions Casterman
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En Inde, après 1915, Corto passe devant ses juges (avec un certain dédain), et tel un flibustier trahi par ses commanditaires, il risque d'être condamné malgré la défense héroïque d'un avocat indien prônant la non-violence, un certain Ghandi.
Tout comme Hugo Pratt, Sfar permet cette rencontre fortuite, ajoutant du crédit à l'existence de son marin qui parcourt son époque et rencontre les plus grands !
Au milieu du tribunal aux allures très britanniques, un homme affublé d’un masque à gaz fait irruption pour sauver notre héros. Après être sortis du dédale des rues de Bombay, Corto entrevoit enfin son sauveur, un certain Raspoutine...
A la lecture de cet exercice de style, je ne peux m’empêcher de penser à un autre enlèvement orchestré par Hergé dans sa version de Tintin au pays de l’or noir en 1939 ! Là aussi des intervenants font irruption avec leur masque anti-gaz tels des créatures surgies de nulle part, emportant le héros vers une destination mystérieuse …
Et pour ce qui est de cette irruption dans le tribunal par un personnage masqué, c’est à Fantasio affublé de son masque de Spirou dans la Mauvaise tête de Franquin que je pense immédiatement, certes en beaucoup plus violent !
Mais dans tous les cas, relisez Pratt et son Vaudou pour Monsieur le président !!
Et concours de circonstance, Sfar donne son avis sur Pratt sur France Info ce 19 juillet 2015 : http://www.franceinfo.fr/player/resource/700466-1560264
Par contre un grand merci à Jdo pour sa recherche et cette perle trouvée dans une interview de Pratt reprise dans les images additionnelles et où le Maitre italien précise à propos de son projet de crayonné publié dans HUGO PRATT 60 aux éditions Glénat et Visualprint en 1981 : "C'est une histoire qui n'est pas sortie dans laquelle Corto en route pour la Chine passe en procès en Inde et rencontre Gandhi. Je l'utiliserai peut-être un jour ..."(in De l'autre côté de Corto, éd.
Deux superbes planches du génial Blain réalisées avec Sfar au scenario, pour un essai en deux planches présenté à la demande de Casterman afin d'imaginer une continuité des aventures de Corto, et non comme un simple spin off, de la série.
Le contexte de création de cette double page ?
Lisez l'avis de Sfar donné sur sa page facebook en date du 09/08/2015, :
"Bonjour et pardon! Je m'étais promis de rester silencieux au sujet de l'affaire Corto Maltese, mais ces deux pages sont sur internet depuis hier et je vois la communication officielle les présenter comme un "projet refusé par Casterman car trop original". Face à cette communication mensongère je ne vois pas pourquoi je garderais le silence. Casterman nous a engagés Christophe Blain et moi pour faire un essai sur Corto Maltese. Dès le début j'ai produit cette citation de Hugo Pratt, dans le livre de Petitfaux, dans laquelle Hugo disait que si un jour on reprenait Corto Maltese il faudrait le changer autant que Franck Miller avait changé Batman. Par souci de fidélité à Pratt j'ai travaillé sur les dernies crayonnés de Pratt qui représentait un jeune Ghandi avocat en Afrique du Sud, défendant Corto Maltese. Casterman était enthousiasmé par ce projet. Puis on nous a appris que l'héritière de Hugo Pratt avait engagé depuis un an deux autres auteurs qui travaillaient sur une reprise beaucoup plus servile de Corto Maltese: faire comme pour la reprise de Blake et Mortimer, faire à l'identique pour que surtout le lecteur ne voie pas la différence. Il n'a jamais été question de la qualité des projets respectifs, ni de projets mis en concurrence. Patrizia Zanotti avait donné son accord à un autre projet plus d'un an AVANT que Casterman ne nous engage. Casterman nous a engagés en tentant de "passer en force" et nous ne l'avons compris que lorsque nous étions déjà au travail. Christophe Blain a dû rencontrer Patrizia Zanotti qui n'en avait absolument rien à fiche de ses pages puisqu'elle ne souhaitait pas se déjuger vis à vis d'un autre duo d'auteurs. J'ai refusé d'assister à l'entretien car j'avais peur de dire à ces messieurs dames mon sentiment sur leur façon de procéder. J'étais resté silencieux jusqu'à aujourd'hui mais lire partout qu'il s'agit d'un "projet refusé" me semble un peu fort! Il est vrai qu'à l'issue de ce pataques Casterman nous a proposé de mener notre série en parallèle à l'autre, il est vrai que j'ai refusé car ça me semblait insultant pour les deux équipes d'auteurs et pour Corto Maltese. Il ne m'appartient pas de dire quel aurait été le choix de Hugo Pratt. Et j'avais tout oublié de cette histoire avant de voir les pages dans les réseaux sociaux ce matin. Je souhaite le meilleur aux duo qui reprend Corto et qui sont totalement innocents dans cette affaire. J'espère que ces quelques lignes inciteront mes amis de chez Casterman à se comporter un peu mieux dans l'avenir, ou bien c'est moi qui me fais une trop haute idée des responsabilités d'un éditeur. Quelques lignes de vérité au milieu de la langue de bois, parfois, ça fait du bien." dixit Joann Sfar
Avis qui fut relayé le jour même par Le Figaro sur :
http://www.lefigaro.fr/bd/2015/08/10/03014-20150810ARTFIG00183-quand-joann-sfar-et-christophe-blain-travaillaient-sur-corto-maltese.php
La réaction de Casterman par la voix de Benoit Mouchard via Facebook ne s'est pas fait attendre...
La voici telle que rédigée le 12/08 :
"J'ai découvert tardivement le post de Joann Sfar sur Facebook, puis différents messages à ce sujet. Tout d'abord, il me semble important de préciser que ce n'est pas le fait de Casterman si les deux pages d'essai de Christophe Blain sont apparues en ligne : quand on lit le post de Joann Sfar, on pourrait le croire. C'est faux. Nous n'avons JAMAIS communiqué sur ce projet. Et nous n'avions AUCUN intérêt à ce que ces pages apparaissent sur le web. Pour le reste, voici la chronologie des faits :
Je prends mes fonctions de directeur éditorial le 23 mars 2013. Je croise Joann Sfar au Salon du livre de Paris deux jours plus tard. Nous parlons pour la première fois depuis de nombreuses années et, en le quittant, je lui lance quelque chose comme : « ça te dirait de réfléchir à Corto ? ». Le lendemain, il me contacte par téléphone : étais-je sérieux ? Eh bien, oui, pourquoi pas ? Deux ou trois jours plus tard, Joann m'adresse une belle lettre qui expose son projet de collaboration avec Christophe Blain, que je trouve intéressant. À ce stade comme à chacune des autres étapes de ce projet, nous savions tous que cette initiative ne pourrait évidemment pas se concrétiser par une publication sans avoir été validée par l'ayant-droit d’Hugo Pratt : toutes les personnes concernées en étaient parfaitement conscientes. Prétendre le contraire n'est pas vrai.
Je rencontre Patrizia Zanotti la première semaine d'avril 2013, à Bologne. L'entrevue est brève, mais je lui fais lire la lettre de Joann. Elle trouve l'idée originale. Mais elle m'apprend à ce moment que Juan Díaz Canales a écrit le synopsis d'une nouvelle aventure de Corto quelques années plus tôt et que le projet a été suspendu sine die, le dessinateur idéal n’ayant pas été trouvé. Patrizia repart à New York, et nos contacts sont uniquement téléphoniques jusqu'en juin.
Il est vrai que nous avons ensuite continué à échanger avec Joann et Christophe ; nous les avons incités à faire un essai, que nous avons présenté à Patrizia en juin 2013. Elle était sous le choc : c'était la première fois qu'elle découvrait des pages de bande dessinée avec Corto sous le crayon d'un autre que Pratt. Elle a aimé ces deux pages, mais elle nous a fait savoir après un temps de réflexion qu'elle se sentait engagée moralement avec Juan depuis de nombreuses années. Le synopsis de celui-ci était bon et elle avait désormais une idée du dessinateur. À l'automne 2013, j'ai donc annoncé à Joann et Christophe que leur projet n'avait pas été retenu. Ce qui a motivé ce refus, c'est le respect d'une parole donnée par Patrizia envers un auteur et nullement un rejet artistique ou des considérations commerciales.
En décembre 2013, nous avons reçu les pages d'essai de Ruben Pellejero qui ont achevé de tous nous convaincre de la pertinence de ce choix.
Je regrette que tout ceci soit désormais sur la place publique, pour des raisons qui m'échappent et que je ne veux même pas chercher à comprendre.
Je trouve en tout cas inexcusable qu'un auteur puisse dénigrer le travail de ses confrères a priori, au seul regard de quelques images. En tant qu'éditeur, je ne peux pas admettre que l'oeuvre d'auteurs avec lesquels je travaille soit attaquée aussi injustement : le livre que nous publierons en septembre prochain est une vraie réussite artistique et littéraire. C'est une reprise qui parvient à être personnelle et originale tout en restant fidèle à l'esprit de Pratt. Si nous éditons cette nouvelle aventure de Corto, "Sous le soleil de minuit", c'est d'abord parce que c'est une bonne histoire, solide, documentée, pleine de rebondissements, avec des dialogues percutants et une atmosphère formidable ; c'est aussi parce que c'est un livre dont les dessins superbes ont l'humanité, la grâce, la justesse et la noblesse propres au style de Rubén Pellejero. Personne n'a demandé à ce grand artiste d'imiter Pratt et il s'est d'ailleurs bien gardé de le faire, comme vous le découvrirez en lisant le livre.
Pour ma part, je ne souhaite plus m'exprimer publiquement sur cette affaire, non pas « par langue de bois » mais parce que ce qui importe, c'est d'abord ce nouveau livre, qui doit pouvoir rencontrer son public dans les meilleures conditions, sans préjugé."
dixit Benoît Mouchart, Directeur éditorial bande dessinée des éditions Casterman
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En Inde, après 1915, Corto passe devant ses juges (avec un certain dédain), et tel un flibustier trahi par ses commanditaires, il risque d'être condamné malgré la défense héroïque d'un avocat indien prônant la non-violence, un certain Ghandi.
Tout comme Hugo Pratt, Sfar permet cette rencontre fortuite, ajoutant du crédit à l'existence de son marin qui parcourt son époque et rencontre les plus grands !
Au milieu du tribunal aux allures très britanniques, un homme affublé d’un masque à gaz fait irruption pour sauver notre héros. Après être sortis du dédale des rues de Bombay, Corto entrevoit enfin son sauveur, un certain Raspoutine...
A la lecture de cet exercice de style, je ne peux m’empêcher de penser à un autre enlèvement orchestré par Hergé dans sa version de Tintin au pays de l’or noir en 1939 ! Là aussi des intervenants font irruption avec leur masque anti-gaz tels des créatures surgies de nulle part, emportant le héros vers une destination mystérieuse …
Et pour ce qui est de cette irruption dans le tribunal par un personnage masqué, c’est à Fantasio affublé de son masque de Spirou dans la Mauvaise tête de Franquin que je pense immédiatement, certes en beaucoup plus violent !
Mais dans tous les cas, relisez Pratt et son Vaudou pour Monsieur le président !!
Et concours de circonstance, Sfar donne son avis sur Pratt sur France Info ce 19 juillet 2015 : http://www.franceinfo.fr/player/resource/700466-1560264
Par contre un grand merci à Jdo pour sa recherche et cette perle trouvée dans une interview de Pratt reprise dans les images additionnelles et où le Maitre italien précise à propos de son projet de crayonné publié dans HUGO PRATT 60 aux éditions Glénat et Visualprint en 1981 : "C'est une histoire qui n'est pas sortie dans laquelle Corto en route pour la Chine passe en procès en Inde et rencontre Gandhi. Je l'utiliserai peut-être un jour ..."(in De l'autre côté de Corto, éd.
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A propos de Christophe Blain
Christophe Blain est un auteur de bande dessinée et illustrateur français. Christophe Blain a obtenu deux fois le prix du meilleur album au festival d'Angoulême.